Les dirigeants des pays du G7 ont réaffirmé leur engagement à combler le fossé du soutien financer pour aider les pays en voie de développement à résoudre les problèmes liés au changement climatique, et ont déclaré qu'ils voulaient éliminer la décarbonisation mondiale au cours de ce siècle.
Dans un communiqué publié après le sommet de deux jours au Palais Elmau en Bavière, les dirigeants des Etas-Unis, de l'Allemagne, de la France, de la Grande-Bretagne, de l'Italie, du Canada et du Japon ont promis de poursuivre leurs efforts pour fournir 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 aux pays en voie de développement dans le cadre de l'appui à leur lutte contre le changement climatique.
Les fonds viendront non seulement du secteur public, source principale requise par les pays en voie de développement, mais également du secteur privé, a-t-on pu lire dans le communiqué.
Les dirigeants du G7 ont exprimé leur volonté de décarboniser le monde au cours de ce siècle et de réduire les émissions de dioxyde de carbone de 40% à 70% d'ici 2050 par rapport aux niveaux de 2010, demandant à "toutes les parties" de contribuer à cette mission.
Les sept pays s'efforceront de transformer leurs secteurs d'énergie d'ici 2050 et de développer les stratégies nationales sur le long-terme pour réduire le dioxyde de carbone, ont-ils affirmé.
Le financement et l'attribution des responsabilités liées à la réduction des émissions de dioxyde de carbone sont figurent parmi les principales questions inscrites dan les négociations climatiques, tenues dans un cadre des Nations Unies, en vue de la conclusion d'un nouvel accord climatique mondial à la fin de l'année 2015.
Ayant historiquement contribué au changement climatique, les pays industralisés ont promis en 2009 d'accroître leur soutien financier climatique aux pays en voie de développement à hauteur de 100 milliards de dollars par an d'ici 2020. Les pays en voie de développement et les groupes écologistes leur reprochent d'avoir fait une promesse vide.
Alors que les pays développés ont demandé aux pays en voie de développement d'assumer leurs responsabilités et de réduire leurs émissions de dioxyde de carbone, les pays en voie de développement ont insisté sur le respect du principe de "responsabilité commune mais différenciée" dans le nouvel accord.