La Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Burundi a proposé lundi soir un nouveau calendrier électoral, selon lequel les élections législatives et communales se tiendront le 26 juin, le scrutin présidentiel le 15 juillet et l'élection des sénateurs le 24 juillet.
La CENI a avancé le nouveau calendrier plus d'une semaine après que la Communauté est-africaine (EAC), dont le Burundi est membre, eut appelé le pays en proie à une crise politique depuis fin avril à reporter les élections de 45 jours, dont la présidentielle prévue le 26 juin.
Selon Pierre-Claver Ndayicariye, président de la CENI, le réaménagement électoral tient compte des dates de fin des mandats pour les institutions élues en 2010, à savoir le 8 juillet pour les conseils communaux, le 9 août pour l'Assemblée nationale et le Sénat et le 26 août pour le président de la République.
"Ces échéances de fin de mandats des institutions élues en 2010 sont des dates rouges servant de boussole en faveur et de la stabilité du Burundi, car au-delà de ces dates, le Burundi tombera dans un vide institutionnel", a-t-il souligné.
Le ministre burundais de l'Intérieur Edouard Nduwimana a déclaré pour sa part que dans le souci de créer un environnement favorisant le retour de la confiance entre les différentes parties au processus électoral, le gouvernement allait suspendre l'exécution des mandats d'arrêt lancés à l'endroit des organisateurs des manifestations contre le 3ème mandat du président Pierre Nkurunziza.
Il a également appelé les organisateurs des manifestations à arrêter le mouvement de protestation, qui a commencé fin avril.
A propos d'une autre recommandation de l'EAC relative au désarmement des jeunes affiliés aux partis politiques, M. Nduwimana a indiqué que le gouvernement vient d'instruire la commission nationale chargée du désarmement de récupérer toutes les armes endéans deux semaines.
Le gouvernement burundais a pris l'engagement de sécuriser physiquement les leaders de "l'opposition radicale", a-t-il dit par ailleurs.
Par ailleurs, en vue de combler le vide laissé par la démission de deux commissaires de la CENI, le gouvernement a consulté les partis politiques de l'opposition en vue d'améliorer le climat de confiance entre les parties prenantes au processus électoral.
La vice-présidente de la CENI, Spès-Caritas Ndironkeye, et l commissaire chargée des Finances, Illuminata Ndabahagamye, ont officiellement annoncé leur démission le 1er juin, en justifiant leur décision par le fait que le contexte politico-sécuritaire actuel du pays ne permet pas d'organiser des élections crédibles.
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