La démission de Jorge Insunza, conseiller de la présidente chilienne Michelle Bachelet, a porté un nouveau coup à son gouvernement éclaboussé par un scandale.
M. Isunza a démissionné quatre semaines seulement après sa prise de fonctions après qu'il a été révélé que celui-ci possédait une entreprise qui conseillait des sociétés minières lorsqu'il était président de la Commission des mines de la Chambre des députés. La loi chilienne n'empêche pas les députés d'exercer d'autres fonctions en dehors de leur mandat de député.
Mme Bachelet, qui est en France pour une visite d'Etat, a accepté la démission de M. Insunza. La cote de popularité de Mme Bachelet a chuté à un niveau record après que son fils a été accusé de trafic d'influence à des fins d'enrichissement personnel.
Le ministre de l'Intérieur Jorge Burgos, qui assume les fonctions de vice-président lorsque Mme Bachelet est à l'étranger, a reconnu lundi que la démission de M. Insunza compliquait une situation déjà difficile.
Un remplaçant sera annoncé par Mme Bachelet à son retour cette semaine.