Le ministère saoudien des Affaires étrangères a rejeté jeudi les critiques formulées par certains pays et organisations internationales sur la condamnation du blogueur saoudien Raef Badaoui, a rapporté l'agence de presse saoudienne.
"Le système judiciaire du pays est indépendant et l'Arabie saoudite rejette toute ingérence, d'où qu'elle vienne, dans ses affaires intérieures", a indiqué le ministère.
Mardi, la ministre suédoise des Affaires étrangères Margot Wallström avait déclaré que M. Badaoui était victime d'un châtiment "médiéval".
M. Badaoui, écrivain et créateur du site internet "Free Saudi Liberals", a été arrêté en 2012 pour avoir insulté l'islam par des voies électroniques.
Il a été jugé pour plusieurs chefs d'accusation, notamment pour apostasie, et condamné à sept ans de prison et 600 coups de fouet en 2013, puis condamné une nouvelle fois en 2014, à 10 ans de prison, 1 000 coups de fouet et une amende.
Ceux qui s'opposent à ses condamnations ont lancé une campagne, soutenue par la presse internationale qui souligne redouter que l'écrivain ne subisse vendredi son deuxième châtiment corporel.
Le ministère n'a ni confirmé ni infirmé ces informations.