Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi qu'il était prêt à aider la Grèce si cela lui était demandé.
La directrice générale du FMI Christine Lagarde a fait cette déclaration à la suite du rejet exprimé lors du référendum grec dimanche de la proposition faite par les créanciers internationaux, laquelle comportait entre autres mesures d'austérité, des réductions des pensions de retraite et des hausses de taxes et impôts.
"Le FMI a pris acte du référendum qui s'est déroulé hier en Grèce, a déclaré Mme Lagarde. Nous suivons de près la situation en nous tenant prêts à aider la Grèce si cela nous est demandé."
En mai 2010, le FMI a approuvé un plan d'aide financière de 30 milliards d'euros de prêts en faveur de la Grèce dans le cadre d'un accord de confirmation. Ultérieurement, en mars 2012, le Fonds a accordé 28 milliards d'euros de prêts supplémentaires au pays dans le cadre du mécanisme élargi de crédit afin de l'aider à mener son programme de réforme économique.
A l'heure actuelle, la Grèce est redevable de 21,2 milliards d'euros au FMI. Une tranche de remboursement d'environ 1,5 milliard d'euros aurait dû normalement être versée au FMI le 30 juin, mais Athènes n'a pas pu honorer cette obligation à l'échéance fixée, ce qui fait de la Grèce le premier pays ayant une économie avancée à être en défaut de paiement vis-à-vis du FMI.