Le message des Grecs à l'issue du référendum de dimanche est "un message d'insécurité", a estimé lundi Didier Burkhalter, chef du Département fédéral des affaires étrangères de Suisse.
"Le drame grec qui se joue maintenant est un élément d'instabilité, d'un côté économique et financier, mais aussi politique", a déclaré le ministre suisse à la Radio Télévision Suisse RTS.
Les autorités grecques doivent "convaincre et montrer la nécessité de réformes" et "il y a une difficulté à comprendre les mesures d'austérité", a-t-il ajouté.
"Il y a un débat pour ou contre l'austérité", a poursuivi M. Burkhalter, ajoutant que le vrai débat était de "savoir comment construire un avenir qui évite des situations de déséquilibre et d'instabilité non seulement financière, mais qui ont des impacts après sur la vie des gens dans un pays comme la Grèce ou même dans un continent comme l'Europe".
Selon le ministre suisse, le résultat du vote de dimanche en Grèce et l'insécurité qu'il entraîne "aura certainement un impact" sur le marché et la monnaie de la Suisse.