Les avions de guerre syriens ont mené 20 frappes contre les rebelles dans la banlieue est de la capitale Damas, alors que les violences escaladaient dans cette partie de la capitale, a rapporté un groupe d'observation.
Les affrontements ont éclaté lundi matin entre les troupes syriennes soutenues par le Hezbollah libanais et les rebelles retranchés dans le district de Jobar, à l'est de Damas, principal foyer des violences qui menacent la capitale.
L'Observatoire syrien pour les droits de l'homme a fait savoir que des missiles surface-à-surface auraient également été tirés par les troupes du gouvernement dans ce quartier de la banlieue de Ghouta Est.
A Jobar, les rebelles ont également tiré des mortiers qui ont atterri dans plusieurs districts résidentiels de Damas. Les pertes ne sont pas encore connues.
Par ailleurs, le journaliste syrien, Thaer al-Ajlani, a été tué lundi par un des obus qui a frappé la ligne frontière près de Jobar. M. Al-Ajlani est un "journaliste de guerre" qui a accompagné l'armée syrienne dans des missions de terrain et a travaillé pour plusieurs télévisions et radios locales syriennes.
D'autres médias ont suggéré que l'armée syrienne a mené une frappe préemptive contre les rebelles à Jobar, endroit qui a été le théâtre de plusieurs combats intenses entre les parties au conflit.
L'armée syrienne n'a pas encore repris le contrôle de ce district car les rebelles y sont bien retranchés et qu'il existe un vaste réseau de tunnels souterrains.