L'Unesco voudrait resserrer les liens avec l'UE en faveur des interventions d'urgence

La directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, s'est rendue mardi à Bruxelles en Belgique, pour prendre part à une séance publique du Parlement européen consacrée au "Rôle de l'Unesco dans la protection et la promotion de la diversité culturelle" , organisée par la Commission Culture et éducation du Parlement européen, afin de resserrer les liens avec l'UE pour les interventions d'urgence, a-t-on appris mercredi d'informations officielles de l'Unesco.

La directrice générale a saisi cette occasion pour présenter l'action de l'Unesco en matière de lutte contre le trafic illicite, de protection du patrimoine culturel et d'interventions face aux situations d'urgence.

"Partout dans le monde, et ici en Europe, je constate que la culture et l'éducation sont source de dignité, qu'elles contribuent à relever les défis sociaux et économiques, qu'elles renforcent la confiance pour bâtir un avenir meilleur. C'est la raison pour laquelle j'estime que notre coopération avec l'Union européenne est appelée à se renforcer", a déclaré Mme Bokova.

La directrice générale a par ailleurs souligné la nécessité de favoriser la diversité culturelle et l'alphabétisation culturelle en Europe, afin de répondre à la situation d'urgence au Moyen-Orient et à ses conséquences. "Au Moyen-Orient, l'impact du conflit sur l'éducation et la culture est sans précédent et dévastateur. Il est donc impératif qu'elles fassent partie intégrante de la réponse internationale", a ajouté Mme Bokova, mettant l'accent sur le dialogue interculturel et le rôle que joue l'éducation pour ouvrir la voie à la compréhension mutuelle.

Ces dernières années, l'Unesco et l'UE ont noué un partenariat étroit autour de plusieurs projets éducatifs et culturels en réponse aux crises en Syrie et en Irak. Ce partenariat vise notamment à sauvegarder le patrimoine culturel de la Syrie, à renforcer la résilience du système de l'éducation de la Jordanie dans le contexte de la crise des réfugiés, ainsi qu'à assurer un enseignement et une formation techniques et professionnels pour les jeunes en Irak, afin d'en améliorer la qualité et de rendre les compétences des jeunes en Irak plus pertinentes pour le marché du travail, selon les mêmes sources.