Des troupes iraniennes seraient arrivées en Syrie pour participer à une offensive terrestre

Des Gardes de la Révolution iraniens

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Selon des sources libanaises, de nouvelles troupes iraniennes seraient arrivées en Syrie pour une prochaine opération terrestre destinée à accompagner les frappes aériennes russes. Selon un responsable local, « Il a toujours été clair chez nous que les Russes allaient fournir les forces aériennes, et les Iraniens les forces au sol en Syrie ». Un autre responsable a dit à Fox News que « Les Iraniens ont toujours été sur le terrain [en Syrie] ». L'importance de ces nouvelles forces iraniennes n'a pas été divulguée en raison de la sensibilité de l'information.

Ces forces iraniennes sont sous le commandement du major général Qasem Soleimani, commandant de la Force Qods en charge des opérations internationales de la Garde de la Révolution iranienne, qui gère un réseau de forces par procuration à travers le Moyen-Orient, en Syrie, en Irak, au Yémen et au Liban. Fox News avait précédemment rapporté une rencontre secrète entre le major général Soleimani et le président russe Vladimir Poutine, qui a eu lieu à la fin de juillet. Une partie des discussions entre Qasem Soleimani et Vladimir Poutine concernait le futur renforcement de la présence Russe en Syrie, en étroite coordination avec l'Iran.

En outre, les sources ont dit à Reuters que les forces du Hezbollah libanais arriveront bientôt pour contribuer à l'opération terrestre. Le Hezbollah, un allié des Russes et des Iraniens, combat aux côtés des forces du président Bachar al-Assad depuis le début de la guerre civile syrienne. Toujours selon les mêmes sources, qui se sont exprimées auprès de Reuters, le but de l'opération serait de reprendre le territoire que le gouvernement syrien a perdu face aux rebelles, et pas de cibler spécifiquement l'Etat islamique.

Entre-temps, des groupes de défense des droits de l'homme affirment que les frappes aériennes russes en Syrie ont ciblé les rebelles soutenus par les Etats-Unis jeudi. L'Observatoire syrien pour les droits de l'homme, basé en Grande-Bretagne, soutient quant à lui que les cibles des raids aériens russes incluaient le groupe Tajamu Alezzah soutenu par les Etats-Unis. De son côté, le Ministre russe de la défense Igor Konashenkov a reconnu dans des commentaires télévisés que des groupes non identifiés ont été ciblés en plus de l'Etat islamique, mais a déclaré que les frappes aériennes de jeudi ont endommagé ou détruit 12 cibles du groupe terroriste, dont un centre de commandement.