Dernière mise à jour à 09h03 le 23/11
Le Groupe sécurité de la Confédération helvétique a indiqué samedi qu'il n'est pas nécessaire pour l'armée de soutenir les gardes-frontières suisses.
Lors d'une réunion extraordinaire samedi, le groupe a également discuté des questions liées au renforcement des contrôles à la frontière extérieure de l'espace Schengen et aux ressources humaines.
Les responsables de divers organes intéressés, dont le Service de renseignement de la Confédération, les gardes-frontières et le Département fédéral des affaires étrangères, étaient présents à cette réunion.
Le dispositif pour assurer la sécurité de la Suisse est actuellement "suffisant", a estimé la présidente de la Confédération helvétique, Simonetta Sommaruga, lors d'une interview à la télévision locale peu après les attentats terroristes survenus à Paris.
Egalement la cheffe du Département fédéral de justice et police, Mme Sommaruga a indiqué que les gens "attendent que nous prenions des mesures utiles, et c'est ce que nous faisons", ajoutant qu'après, "si des mesures sont nécessaires, nous les prenons".
Concernant une introduction éventuelle de contrôles systématiques aux frontières, Mme Sommaruga a souligné que "sur les 750.000 personnes qui entrent chaque jour dans notre pays, tout le monde sait que ça n'est pas possible".