La réunion ministérielle de l'OSCE se conclue avec des divergences concernant l'Ukraine

La réunion annuelle du Conseil ministériel de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) s'est conclue vendredi à Belgrade, sans que les représentants des 57 pays membres aient réussi à atteindre un consensus complet sur les défis abordés tels que la crise ukrainienne.

La session finale de la réunion a été présidée par le ministre serbe des Affaires étrangères Ivica Dacic, qui est aussi le président en exercice de l'OSCE, et ce sont 40 ministres des Affaire étrangères et représentants de pays membres accompagnés de plus de 1.000 délégués qui y ont assisté.

Les sujets principaux de cette année étaient la crise ukrainienne, la crise des réfugiés en Europe et le défi que présente le terrorisme.

M. Dacic a indiqué aux journalistes à l'issue de la réunion que le Conseil ministériel de l'OSCE a reconnu l'urgence de la crise des réfugiés et qu'il a pris plusieurs décisions importantes sur la manière de répondre au terrorisme, mais qu'il n'a pas réussi à atteindre un consensus sur certains dossiers, dont l'origine du conflit en Ukraine.

M. Dacic a fait savoir que bien que tous les membres ont reconnu l'importance de la mission de l'OSCE en Ukraine et du maintien du cessez-le-feu dans l'est du pays, ils avaient des opinions différentes concernant la cause de la crise.

La conférence de Belgrade a contribué à renforcer la confiance parmi les membres de l'OSCE, a indiqué M. Dacic, mettant en avant la première rencontre grandement attendue entre les ministres des Affaires étrangères russe Sergeï Lavrov et turc Mevlut Cavusoglu, après que la Turquie a abattu un avion de chasse russe Su-24 au-dessus de la frontière syrienne le 24 novembre dernier.

Appelant à des efforts conjoints pour résoudre les conflits, M. Dacic a déclaré que les membres de l'OSCE devaient reconstruire leur confiance mutuelle pour faire face aux nouveaux défis et trouver des solutions mutuellement acceptables.

L'Allemagne remplacera la Serbie à la tête de l'OSCE le 1er janvier.