Dernière mise à jour à 10h37 le 16/03
Selon la chaine de télévision belge francophone RTBF, la police belge a tué un homme armé après plusieurs membres des forces de l'ordre aient été blessés mardi dans un raid sur un appartement de Bruxelles, lié à l'enquête sur les attaques islamistes de novembre à Paris. Deux autres suspects étaient recherchés. Mais quelques après, les forces de sécurité ont escorté les enfants des écoles et jardins d'enfants à proximité et ont commencé à permettre aux résidents de revenir chez eux, signe d'un retour à la quasi-normale.
Le procureur fédéral de Belgique, menant l'enquête, a déclaré qu'un ou plusieurs suspects s'étaient barricadés dans un appartement après avoir tiré à travers une porte sur la police qui était venue le fouiller. Selon la police, deux de ses hommes ont été blessés et un autre a été atteint plus tard. Les médias locaux ont quant à eux précisé que quatre policiers ont été blessés au total. Un suspect a été abattu après avoir été repéré depuis un hélicoptère de la police dans un jardin à proximité.
Le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé que la police française a pris part au raid dans la capitale belge. Les rues autour de la maison située dans l'arrondissement sud de la ville de Forest ont été bouclées par la police. « Cette opération est liée aux attentats de Paris », a dit un porte-parole du procureur fédéral. Dans le même temps, il a été confirmé qu'une policière française qui participait au raid a été blessée.
Les enquêteurs, belges et français, pensent que la majeure partie de la planification et de la préparation pour les attaques du 13 novembre à Paris qui ont couté la vie à 130 personnes ont été réalisées par des jeunes ressortissants français et belges, dont certains ont combattu en Syrie pour l'Etat islamique. La Belgique, avec une population musulmane d'environ 5% sur ses 11 millions d'habitants, compte le taux le plus élevé d'Europe de citoyens rejoignant les militants islamistes en Syrie.