Dernière mise à jour à 08h49 le 24/05
Donald Trump - le candidat républicain présumé - a réussi à réduire l'écart le séparant de Mme Hillary Clinton - la représentante des Démocrates en tête dans la course à l'investiture - parmi les électeurs du pays, alors que les deux adversaires s'apprêtent à briguer la fonction suprême en novembre prochain, selon un nouveau sondage publié lundi.
À 46 % contre 43% pour son adversaire, Mme Clinton devance le milliardaire New Yorkais, mais l'écart les séparant est beaucoup plus étroit qu'au mois d'avril (il atteignait alors 11 %) et pour la première fois dans les sondages réalisés par le Wall Street Journal et NBC News depuis le début de l'année, le soutien dont elle bénéficie face à M. Trump passe au-dessous de la barre des 50 %, souligne un article du Wall Street Journal.
Les Républicains se sont ralliés derrière Trump depuis que ces dernières semaines il a réellement distancé ses adversaires au sein de son propre parti, et l'ont aidé à faire passer l'écart le séparant de Mme Clinton de plus de 10 % à tout juste 3%, poursuit l'article.
Dans l'enquête sur la confrontation avec Mme Clinton, le soutien apporté à M. Trump par les Républicains est passé de 72 % à la mi-avril à 86 % la semaine dernière. Globalement, le soutien apporté à l'ancienne secrétaire d'État américaine est resté inchangé, selon le sondage.
"Les électeurs républicains se serrent les coudes derrière Trump. Et avec un parti républicain plus uni, associé à un électorat qui a envie d'un changement majeur, la campagne se caractérise par un écart très faible,'' a dit Bill McInturff, le sondeur républicain qui conduit le sondage du Wall Street Journal et de NBC News avec le démocrate Fred Yang.
Cependant, les deux candidats probables souffrent des plus mauvaises images publiques de l'histoire moderne des présidentielles américaines : en effet, 58 % des électeurs considèrent M. Trump défavorablement et 54 % éprouvent des sentiments similaires à l'égard de Mme Clinton, montre le sondage.
Un électeur ou une électrice sur dix déclare qu'il ou elle ne votera ni pour Mme Clinton, ni pour M. Trump, ce qui témoigne des images publiques particulièrement mauvaises des deux candidats, poursuit l'article, ajoutant que la moitié des électeurs interrogés ne se prononceraient pas en faveur d'un candidat indépendant ou d'un troisième parti.
Mené auprès de 1 000 électeurs inscrits sur les listes électorales entre le 15 et le 19 mai, le sondage concède une marge d'erreur de plus ou moins 3,1 %.