Dernière mise à jour à 11h25 le 24/05
La préservation des richesses naturelles du monde, y compris les forêts, les cours d'eau et la faune, est essentielle pour assurer une économie respectueuse de l'environnement et la réalisation des Objectifs de développement durable, ont déclaré lundi des responsables du PNUE.
En marge de l'Assemblée des Nations unies sur l'environnement, qui a lieu actuellement, les responsables du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) ont déclaré que la réalisation de la sécurité alimentaire et énergétique ainsi que la santé humaine dépendraient d'une gestion prudente de la biodiversité.
Elizabeth Mrema, directrice de la division du PNUE consacrée aux législations et conventions environnementales, a déclaré que les agences multilatérales et les gouvernements et corporations avaient conclu des accords pour assurer une gestion durable de la biodiversité afin de lutter contre la pauvreté, la maladie et la famine.
"Investir dans la préservation de la biodiversité contribuera à réduire la pauvreté, à assurer la sécurité alimentaire et à réduire le fardeau des maladies infectieuses", a déclaré Mme Mrema.
Le PNUE et ses partenaires ont publié le 22 mai quatre rapports détaillant la situation en termes de biodiversité au niveau mondial, à l'occasion de la Journée internationale de la biodiversité.
Malgré certaines améliorations, l'état de santé de la flore et de la faune est préoccupant dans de nombreuses parties du monde à cause des activités humaines et des changements climatiques, a souligné Mme Mrema.
"Selon les dernières découvertes scientifiques, la situation de la biodiversité varie selon les régions mais globalement le consensus est que les efforts doivent être accélérés pour mettre fin à la disparition d'espèces rares", a déclaré Mme Mrema.
La Journée internationale de la biodiversité 2016 a porté sur la manière dont les richesses naturelles pouvaient être mobilisées de manière à réaliser les objectifs de développement durable et l'agenda écologique.
Mme Mrema a souligné que des interventions énergiques au niveau local étaient essentielles pour redynamiser la préservation de la biodiversité.
"Les gouvernements ont le devoir d'encourager les communautés locales à préserver leur habitat. Les communautés devraient mobiliser leurs connaissances indigènes pour protéger les ressources naturelles telles que forêts et pêcheries", a commenté Mme Mrema.
La communauté internationale et les gouvernements nationaux devraient réviser leurs politiques et lois en matière de préservation de la biodiversité pour s'assurer qu'elles tiennent compte de l'évolution des dynamiques socio-économiques.
Balakrishna Pisupati, expert en biodiversité au sein du PNUE, a déclaré que les mécanismes du PNUE devraient être clairs sur le partage des bénéfices afin de renforcer la participation des communautés dans la préservation des habitats naturels.
"Nous devons amener toutes les parties prenantes à la table des discussions, y compris les communautés et les entreprises car la vigueur de la biodiversité a un impact direct sur la prospérité et le bien-être humains", a déclaré M. Pisupati.