Dernière mise à jour à 09h15 le 27/05
Donald Trump (Photo d'archives: Xinhua/Yin Bogu) |
Donald Trump, le candidat républicain présumé qui n'a plus un seul adversaire dans son propre camp, a atteint jeudi les 1 237 délégués requis pour remporter son investiture, selon le dernier décompte des délégués réalisé par Associated Press.
M. Trump a désormais 1 238 délégués depuis qu'un certain nombre de délégués non liés (libres de voter pour le candidat de leur choix) ont déclaré qu'ils vont soutenir le milliardaire New Yorkais lors de la convention nationale du parti républicain, en juillet.
"Je pense qu'il a touché une partie de notre électorat qui n'apprécie pas où se situe notre pays,'' a dit la présidente du parti républicain de l'État de l'Oklahoma, Pam Pollard, qui est l'un de ces délégués non liés.
Les primaires des Républicains ont effectivement pris fin lorsque le milliardaire New Yorkais a remporté une victoire cruciale dans l'Indiana, il y a trois semaines. Ses deux derniers adversaires, le sénateur du Texas Ted Cruz et le gouverneur de l'Ohio John Kasich, avaient alors jeté l'éponge dans les 24 heures qui avaient suivi les résultats.
Depuis, les Républicains ont graduellement rallié Trump (même si certains l'ont fait à contrecoeur) et l'aident à réduire l'écart le séparant de Mme Hillary Clinton - en tête dans la course à l'investiture démocrate - parmi les électeurs du pays, alors que les deux adversaires s'apprêtent à briguer la fonction suprême en novembre prochain.
La victoire du magnat de l'immobilier aux primaires des Républicains a également été à l'origine d'une vague de surprise et d'incrédulité dans le monde entier.
Plus tôt dans la journée de jeudi, le président des Etats-Unis Barack Obama avait déclaré lors de son voyage au Japon que les dirigeants du monde entier sont ''préoccupés'' par Trump ''et à juste titre.''
Les dirigeants du monde ''ne savent pas jusqu'à quel point ses propos doivent être pris au sérieux et sont préoccupés par lui, et à juste titre, parce qu'un grand nombre des propositions qu'il a faites témoignent soit de son ignorance des affaires du monde, soit d'une attitude cavalière,'' a dit M. Obama.