Dernière mise à jour à 08h36 le 30/05
Plus de 6.000 personnes ont fui l'offensive menée par l'Etat islamique (EI) dans le nord-est de la Syrie, rapporte dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Cet exode de masse a été constaté à Cheikh Issa, Marea et d'autres localités de la province d'Alep (nord-est) en raison des attaques du groupe djihadiste contre des positions tenues par la coalition kurdo-arabe des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenue par les Etats-Unis.
Dans la province d'Alep, les FDS ont réussi à repousser les assauts de l'EI sur la ville de Marea, l'un des foyers il y a quelques années de l'insurrection locale contre le régime de Bachar el-Assad.
Selon l'OSDH, les populations fuyant les combats ont trouvé refuge dans les zones contrôlées par les FDS, bien que la situation humanitaire y soit compliquée en raison des combats.
Cette offensive à grande échelle de l'EI survient en représailles à celle menée par les FDS sur ses positions dans la province de Raqqa (nord), fief des djihadistes, avec l'appui de l'aviation américaine.
D'après l'OSDH, qui dispose d'un réseau d'informateurs sur place, la progression des FDS semble cependant se ralentir face à des ennemis bien préparés. L'ambition des forces kurdo-arabes est de contrôler une zone entre Alep et Raqqa afin de couper les voies d'approvisionnement de l'EI.
Marea est considérée comme stratégique en raison de sa proximité avec la frontière turque, se situant sur un axe d'approvisionnement pour les rebelles dans la province d'Alep.