France : un policier tué dans les Yvelines, le forcené abattu par les forces de l'ordre

Les forces de l'ordre françaises ont donné l'assaut vers minuit contre la maison où s'est retranché à Magnanville (Yvelines, un département français, appartenant à la grande couronne de la région Île-de-France) le forcené qui, vers 20h30, avait poignardé à mort un commandant de police en civil avant de se réfugier dans la maison du policier. De nombreux tirs, et peut-petre un ou deux explosions, ont été entendus, selon des médias français.

Le Raid et la BRI ont abattu le forcené. Ils sont parvenus à sortir vivant de la maison le fils de trois ans du commandant de police poignardé à mort quelques heures plus tôt par son agresseur. Mais la mère de l'enfant a perdu la vie. Dans un tweet, le tueur avait annoncé l'avoir tuée. Ce qui a probablement déclenché l'assaut des forces de l'ordre, selon Le Parisien.

Un commandant de police, âgé de 42 ans, a été tué lundi soir vers 20h30 de plusieurs coups de couteau à Magnanville, dans les Yvelines, alors qu'il rentrait chez lui. Il se trouvait en civil au moment de son agression.

Le porte-parole du ministère français de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet, a affirmé que le suspect a frappé le policier avant d'entrer et de se retrancher au domicile du policier. Les policiers du RAID se sont rendus sur les lieux vers 21h30 pour tenter de négocier la reddition du meurtrier.

Une explosion a été entendue aux alentours de minuit. Un assaut a été donné par le RAID après l'échec de la négociation avec le suspect.

Le suspect a été tué dans cette attaque ménée par le RAID.

Le ministère de l'Intérieur a déclaré que les motivations du meurtrier sont "encore inconnues". À 23h45, les négociateurs ont pu établir le contact "à plusieurs reprises" avec cet homme, et des négociations ont commencé, a précisé le ministère. "C'est une situation de crise et on peut s'attendre à ce qu'elle dure", a-t-il ajouté. Le RAID est actuellement en train de mener des investigations sur l'identité du meurtrier, qui pourrait être le voisin du policier tué.

Le RAID a décidé d'évacuer une quizaine de maisons et de couper l'électricité et le gaz dans le quartier.

La victime, marié et père d'un enfant, travaillait comme chef adjoint des unités de voie publique au commissariat des Mureaux et travaillait auparavant au sein du renseignement territorial.