Dernière mise à jour à 13h08 le 28/06
Après Rome la veille, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a effectué lundi une visite à Bruxelles, puis à Londres, discutant avec ses hôtes des conséquences du récent référendum sur le Brexit. Il a exhorté à cette occasion les autorités britanniques et l'UE à négocier cette sortie de façon réfléchie et qui ne soit pas dictée par la colère ou l'esprit de revanche.
Lors d'une conférence de presse après sa rencontre avec Federica Mogherini, la chef de la diplomatie de l'UE, M. Kerry a indiqué que le référendum n'avait pas donné le résultat que le président américain Barack Obama, lui-même et d'autres souhaitaient, mais que c'était la démocratie.
"Il est crucial de comprendre l'importance d'une UE forte. Les Etats-Unis veulent une UE plus forte", a martelé M. Kerry. "Il est donc de mon intention (...) de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour s'assurer que le processus de transition soit aussi raisonnable et paisible que possible", a-t-il affirmé.
Evoquant le déplacement de M. Kerry dans la foulée à Londres, Mme Mogherini a souhaité qu'il y "passe un message clair : l'UE est aussi forte qu'avant et elle sera plus forte à l'avenir. Nous continuerons de travailler ensemble à cet égard".
Dans la capitale britannique, où il a été reçu par son homologue Philip Hammond, M. Kerry a souhaité que les futures discussions entre Britanniques et Européens ne soient pas dictées par "la colère" ou "l'esprit de revanche", appelant à "gérer cette transition de façon réfléchie, raisonnable et stratégique".