Dernière mise à jour à 08h25 le 21/07
Des échauffourées ont eu lieu dans la nuit de mardi 19 à mercredi 20 juillet, à Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise) dans le nord de la France, faisant six blessés légers parmi les gendarmes, après le décès d'un jeune homme de 24 ans, suite à un malaise cardiaque survenu lors de son interpellation par la police comme le rapportent mercredi plusieurs médias français.
"Ce matin, le calme est revenu, nous avions près de 130 militaires de la gendarmerie et de fonctionnaires de police mobilisés sur le terrain, ce qui nous a permis d'éviter un certain nombre de méfaits, notamment d'incendies volontaires de bâtiments publics, toujours est-il que nous avons six militaires blessés par cette arme à plombs, heureusement légèrement, ce qui est inadmissible", a indiqué le directeur de cabinet du préfet, Jean-Simon Mérandat, joint par la radio française France Info.
"Tout le quartier de Boyenval avait été bouclé par les gendarmes déployé en nombre", a indiqué le journal local la Gazette du Val-d'Oise, rapportant également "des coups de feu sur les forces de l' ordre, des tirs de mortier qui retentissent, tandis que dans le ciel l' hélicoptère de la gendarmerie survole la zone" durant la nuit.
Les forces de l'ordre assurent que l'homme a fait un malaise tandis que des proches du jeune homme accusent les policiers. "C' est un meurtre qu' ils ont camouflé", a estimé sa soeur à BFM TV, ajoutant qu'un autre de ses frères était en garde à vue au même moment avec sa copine et qu' ils ont vu "Adama se faire frapper à la tête par un gendarme".
Le jeune homme décédé faisant l'objet d'une enquête pour extorsion de fonds comme l'ont précisé plusieurs médias français. Deux enquêtes ont été ouvertes.