Dernière mise à jour à 08h34 le 16/09
Un communiqué de la direction d'Alstom - société française spécialisée dans le transport ferroviaire -, entérinant la fermeture de son site de Belfort a fait réagir à nouveau les autorités françaises, qui s'opposent à toute cessation des activités de ce site.
Le constructeur ferroviaire français avait annoncé mercredi dernier l'arrêt de la production d'ici à 2018 sur le site de Belfort, faute de commande, et le transfert de 400 des 480 employés vers le site de Reichshoffen (nord Strasbourg).
Une décision à laquelle s'opposent les syndicalistes mais également l'Etat - actionnaire à 20% - qui s'est engagé à relancer l'activité de production de locomotives et de motrices TGV de Belfort, un des douze sites d'Alstom en France.
Seulement, un communiqué de la direction d'Alstom distribué mardi aux employés semble ignorer cette décision des autorités de relancer l'activité du site.
"Malgré les efforts de tous, il apparaît aujourd'hui impossible d'assurer un avenir pérenne des activités du site de Belfort (...) Nous devons faire ce choix aujourd'hui pour préserver les emplois et la position des autres sites du groupe", indique le document, qui entérine ainsi la fermeture annoncée du site de Belfort, malgré les assurances de l'Etat français.
La direction d'Alstom justifie cette décision par le fait qu'"aucune locomotive n'a été commandée depuis plus de dix ans a Alstom en France, et la production des motrices TGV, non assurée après 2018,est au rythme le plus bas de l'histoire", précise le communiqué.
Une "déclaration de guerre", selon les syndicalistes, qui ont appelé à la mobilisation pour faire revenir la direction d'Alstom sur sa décision.
"C'est un bras de fer qui est engagé contre la direction générale d'Alstom et nous appelons à la mobilisation. Car malgré toute la pression du gouvernement, des élus, etc, qui a pu être exercée au cours du weekend, on se rend compte que la direction ne change pas d'avis. C'est inadmissible", a déclaré sur BFMTV Olivier Kohler, représentant CFDT à Alstom/Belfort.
En visite officielle en Roumanie, le président français a réagi, affirmant que le site de Belfort sera pérennisé.
"J'ai fixé un objectif qui est la pérennité du site d'Alstom/Belfort pour les prochaines années, et pas simplement les deux ans qui viennent. Et cela suppose une mobilisation de tous", a déclaré M. Hollande, tout en soulignant que l'annonce de la direction d'Alstom s'est faite dans "la précipitation et sans concertation''.
Selon le président français, le site de Belfort peut être conforté à travers un certain nombre de prises de commande dans le cadre des marchés ''qui existent et qui doivent être accélérés''.
Le Premier ministre français Manuel Valls a également exclu la fermeture du site de Belfort : "Je veux dire aux dirigeants d'Alstom qu'ils doivent oublier toute idée de fermer le site de Belfort".
Le gouvernement propose entre autres solutions pour relancer les activités du site de Belfort, le rachat par la SNCF de six rames et douze locomotives pour le train Paris-Turin-Milan.
"Il y a des discussions entre la SNCF et Alstom sur le prix, on y travaille et ça va aboutir", a annoncé mardi sur Europe 1 le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies.
Le secrétaire d'Etat aux Transports a aussi informé des discussions en cours avec la RAPT pour l'achat de 12 locomotives à Alstom/Belfort.
"Nous allons aussi commander à l'ensemble du groupe Alstrom 30 rames pour les trains d'équilibre du territoire pour les régions, ,et les Intercités", informe M. Vidalies.
Belfort est un site qui ne sera en difficulté que dans deux ans, "à partir de 2018, avec un trou de commande qui va de 2018 à 2022", a-t-il précisé.
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