Dernière mise à jour à 08h51 le 27/12
Au moins 30 civils qui tentaient de s'échapper de la ville d'al-Bab (nord de la Syrie), le 25 décembre, ont été tués dans une attaque de l'Etat islamique (EI) par des mines et des explosifs artisanaux, a révélé lundi une source militaire à l'agence de presse turque Anadolu.
L'EI menace depuis longtemps les civils à al-Bab, tentant de les forcer à rester dans la ville, où les routes et les rues ont été bloquées par les barricades du groupe terroriste.
Parallèlement, un soldat turc blessé à al-Bab lors d'un affrontement avec l'EI le 21 décembre est décédé lundi 26 alors qu'il recevait des soins dans la province de Gaziantep, portant le bilan des soldats turcs tués en Syrie en une semaine à 17, a rapporté l'agence Dogan.
Seize soldats turcs ont été tués dans cette attaque de l'EI le 21 décembre à al-Bab, alors que les troupes turques et les rebelles syriens soutenus par Ankara luttent pour reprendre la ville des mains des djihadistes, avait fait savoir le ministre turc de la Défense, Fikri Isik, le 22 décembre.
Il a ajouté le lendemain avoir reçu des informations selon lesquelles trois soldats turcs avaient été enlevés par des combattants de l'EI dans le nord de la Syrie, mais a affirmé que les autres informations sur cette affaire n'avaient pas pu être confirmées.
Le 24 août, les Forces armées turques ont lancé l'opération "Bouclier de l'Euphrate" contre l'EI et les Unités de protection du peuple kurde (YPG) syriennes, bras armé du Parti de l'Union démocratique kurde (PYD) syrien.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que cette opération visait également à mettre fin au régime du président syrien Bachar el-Assad.
La Turquie a placé le YPG et le PYD sur la liste des organisation terroristes en raison de leurs liens avec le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan).