Dernière mise à jour à 08h38 le 10/03
L'Iran a réfuté un nouveau rapport de la Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l'homme en République islamique d'Iran, le considérant comme ''injuste'' et ''motivé par des considérations politiques,'' a rapporté jeudi PressTV.
Nombre des pays qui sont à l'origine de l'approche du Conseil des droits de l'homme et qui le soutiennent sont aux prises avec ''d'innombrables problèmes liés aux droits de l'homme et ont un passif lourd et inhumain dans ce domaine,'' a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qasemi.
Il a fait ces remarques en réponse au rapport, invoquant que les propres faiblesses de ces pays en matière de droits de l'homme constituent une raison suffisante pour invalider l'approche adoptée à l'encontre de l'Iran.
La Rapporteuse spéciale de l'ONU, Asma Jahangir, critique l'Iran en raison d'un certain nombre d'allégations, notamment l'exécution de mineurs, l'incarcération de membres de minorités religieuses et la torture de prisonniers politiques.
M. Qasemi a critiqué Mme Jahangir pour avoir fermé les yeux sur les réalisations de l'Iran en matière de droits de l'homme, ajoutant que préalablement à la publication officielle du rapport, Téhéran avait fourni des explications complètes en réponse aux allégations, et qu'aucune de ces explications n'a été prise en compte dans le document publié.
Néanmoins, l'Iran aura des ''échanges constructifs'' avec la nouvelle Rapporteuse spéciale de l'ONU, a conclu M. Qasemi.