Dernière mise à jour à 08h33 le 18/05
Mercredi, le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé qu'il considèrerait son gouvernement comme un ''échec'' si ses membres ne parvenaient pas à se mettre d'accord sur une nouvelle loi électorale.
M. Hariri a fait ces remarques lors d'une session du cabinet qui s'est tenue au Grand Sérail.
"Il est nécessaire d'insister pour que le gouvernement parvienne à une nouvelle loi électorale,'' a déclaré le ministre de l'Information, Melhem Riachi, après la session.
Les leaders politiques ont tenté de parvenir à un consensus sur une nouvelle loi électorale, un objectif sur lequel insiste le président Michel Aoun pour qu'il soit atteint, et qui était une clause essentielle de la déclaration ministérielle.
Cependant, le désaccord sur la nature de la nouvelle loi - notamment sur la question de savoir si elle doit adopter la proportionnalité ou continuer à reposer sur le scrutin majoritaire, et sur la répartition des sièges sur les districts électoraux - demeure un obstacle majeur.
Le mandat parlementaire actuel s'achèvera le 21 juin après avoir été prolongé à deux reprises.