Dernière mise à jour à 10h51 le 20/05
L'envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a annoncé vendredi la fin du sixième round de pourparlers de paix sur la Syrie à Genève, précisant qu'un processus de réunions d'experts sur les dossiers juridiques et constitutionnels a été déclenché lors des négociations.
Lors d'une conférence de presse à l'issue des pourparlers sous l'égide de l'ONU, M. De Mistura a souligné que le processus de réunions d'expert visait à "apporter son aide aux sessions formelles" et à faciliter "les discussions sur la question politique", ajoutant que les pourparlers intersyriens portent toujours sur quatre volets, à savoir la gouvernance, la nouvelle Constitution, les élections générales ainsi que la lutte contre le terrorisme.
Il a réitéré que ce round de pourparlers avait "moins de rhétorique" et affirmé que "nous avons réalisé des progrès progressifs". "Notre objectif reste clair : un cadre d'accord négocié, et un processus de transition politique négocié", a-t-il précisé.
Cependant, il a admis que les quatre volets n'étaient pas tout abordés à cette occasion.
Pour sa part, Baschar al-Jaafari, chef de la délégation du gouvernement syrien allait plus loin. Il a confié aux journalistes vendredi qu'aucun des quatre thèmes n'a été abordé lors de ce tour.
Les pourparlers de paix sur la Syrie à Genève ont pour but de trouver une solution à la crise en Syrie qui a déjà fait plus de 310 000 morts et des millions de déplacés.
Après six tours de négociations intersyriennes, les profondes divergences sur la gouvernance, notamment le sort du président syrien Bachar el-Assad, demeurent toujours entre Damas et le Haut comité des négociations (HCN) qui regroupe des opposants politiques et des représentants des groupes armés sur le terrain.
L'émissaire onusien a indiqué que le prochain round de pourparlers reprendrait probablement en juin.