Dernière mise à jour à 08h37 le 15/06

Page d'accueil>>International

Commission d'enquête: les "zones de désescalades" n'apportent pas de progrès tangible pour l'aide humanitaire

Xinhua | 15.06.2017 08h32

La Commission d'enquête internationale sur la Syrie, sous le mandat des Nations Unies, a indiqué mercredi devant le Conseil des droits de l'homme que les "zones de désescalades" définies par la Russie, l'Iran et la Turquie, garants du dernier tour des pourparlers d'Astana, n'ont pas apporté de progrès tangible dans la livraison de l'assistance humanitaire.

Lors d'un dialogue interactif entre la commission d'enquête et le Conseil des droits de l'homme sur le dossier de Syrie, Paulo Sérgio Pinheiro, président de la commission, a relevé que les "zones de désescalade" avaient permis une réduction des niveaux de violence dans les zones autour d'Idlib et à l'ouest d'Alep.

Cependant, les hostilités se sont poursuivies dans les zones autour d'Homs, Damas et Dara'a, a-t-il ajouté.

Il a noté que l'Etat islamique de l'Irak et du Levant a rapidement perdu des territoires au nord et au centre de la Syrie au cours des derniers mois, tout en espérant que l'offensive actuelle de la coalition internationale dans la ville de Raqqa pour "expulser le groupe terroriste de sa capitale de facto" pourrait libérer la population civile, notamment de nombreuses femmes et filles yézidies réduites à l'esclavage sexuel depuis près de trois ans.

Il a appelé les parties au conflit à ne pas laisser passer une nouvelle occasion de faire la paix.

Pour sa part, la Syrie a observé que ce dialogue perturbait les pourparlers de Genève et qu'il ne reflétait pas la vraie situation d'un pays victime du terrorisme.

La crise en Syrie a déjà fait plus de 310 000 morts et des millions de déplacés.

(Rédacteurs :Qian HE, Guangqi CUI)
Partez cet article sur :
  • Votre pseudo
  •     

Conseils de la rédaction :