Dernière mise à jour à 10h18 le 26/07
Le chef de l'Etat français, Emmanuel Macron, a réuni ce mardi à La Celle Saint-Cloud, à l'ouest de Paris, les deux principaux acteurs du conflit libyen, le président du Conseil présidentiel du gouvernement d'entente nationale, Fayez Sarraj, et le commandant de l'armée nationale libyenne, Khalifa Hafter, en présence du Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la Libye, Ghassan Salamé, pour tenter de résoudre la crise qui déchire le pays depuis la chute de Kadhafi en 2011.
"L'objectif de la France est de contribuer à l'élaboration d'une solution politique et d'aider les Libyens à renforcer l'accord politique inter-libyen de Skhirat pour le rendre plus opérationnel et inclusif", a indiqué l'Elysée dans un communiqué publié à l'issue de la rencontre.
L'entretien, qui s'inscrit dans la continuité des rencontres qui se sont déjà tenues à différents niveaux, à Abou Dhabi, au Caire, en Algérie, et en reprend les éléments consensuels, vise la poursuite d'un dialogue inter-libyen nourri et inclusif dans lequel tous les acteurs de bonne volonté ont leur place.
Selon une déclaration conjointe de Fayez Sarraj et Khalifa Hafter publiée à l'issue de la rencontre, les deux hommes sont convenus de mettre en oeuvre un cessez-le-feu, et d'oeuvrer ensemble pour la tenue des élections présidentielles et parlementaires "dès que possible".
"Nous nous engageons à un cessez-le-feu et à nous abstenir de tout recours à la force armée pour ce qui ne ressort pas strictement de la lutte antiterroriste, conformément à l'accord politique inter-libyen et aux traités internationaux, et afin de protéger le territoire et la souveraineté de la Libye, et condamnons fermement tout ce qui menace la stabilité du territoire", ont-t-ils déclaré.
Ils se sont également engagés à être "en faveur de la construction d'un Etat de droit en Libye, souverain, civil et démocratique, qui garantisse la séparation et le transfert pacifique des pouvoirs et le respect des droits de l'Homme et est doté d'institutions nationales unifiées, la Banque centrale, la Compagnie nationale de pétrole et l'Autorité libyenne d"Investissement".
"Cet Etat devra garantir la sécurité des citoyens, l'intégrité du territoire et la souveraineté de l'Etat, ainsi que la bonne gestion des ressources naturelles et financières, dans l'intérêt de tous les Libyens" ont-ils précisé.
Fayez Sarraj et Khalifa Hafter se sont déclarés "résolus" à rendre "opérationnel" l'accord politique du 17 décembre 2015 et à poursuivre le dialogue politique dans la continuité de la rencontre d'Abou Dhabi du 3 mai 2017.
Ils ont aussi affirmé avoir pris "l'engagement solennel d'œuvrer pour la tenue des élections présidentielles et parlementaires dès que possible à compter du 25 juillet 2017, en coopération avec les institutions concernées et avec le soutien et sous la supervision des Nations Unies".
"Nous demandons au Conseil de sécurité des Nations Unies d'appuyer les orientations de la présente déclaration et au Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies d'engager les consultations nécessaires avec les différents acteurs libyens", ont-ils conclu.
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