Dernière mise à jour à 09h06 le 14/08
Quatre ans après le début du conflit en Ukraine, près de 1,6 million de déplacés internes ukrainiens luttent toujours pour leur sécurité, trouver un logement décent et gagner leur vie, a rappelé vendredi le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
"La sécurité reste un souci majeur pour près de 800.000 personnes vivant à proximité de la ligne de contact dans les régions de Donetsk et de Luhansk, à l'est du pays", a déclaré un porte-parole du HCR, Andrej Mahecic, lors d'un point de presse à Genève.
Dans les zones proches de la ligne de contact, les tirs d'artillerie continuent d'endommager les infrastructures civiles. Selon les témoignages de résidents des communautés proches du front recueillis par le HCR, des maisons civiles sont réquisitionnées à des fins militaires. Le stationnement d'armes et de combattants dans des zones résidentielles met la population civile en danger lors des combats.
"Le HCR réitère son appel à toutes les parties au conflit à veiller à protéger les civils et les installations civiles des conséquences des combats et des tirs d'artillerie et à ne plus utiliser les logements civils à des fins militaires", a dit M. Mahecic.
Le HCR craint par ailleurs pour la liberté de mouvement des civils, surtout durant la traversée de la ligne de conflit; la difficulté rencontrée par des groupes vulnérables pendant les déplacements tels que des personnes âgées et des handicapés: et le manque d'accès des enfants vivant dans les zones touchées à l'éducation.
Il appelle à améliorer les conditions dans l'ensemble des points de passage et réduire ainsi les délais d'attente, à faciliter l'accès des déplacés aux services essentiels et aux allocations publics quel que soit leur lieu de résidence.