Dernière mise à jour à 09h14 le 13/03
La Première ministre britannique Theresa May a montré du doigt la Russie lundi dans l'affaire de "l'attaque à l'empoisonnement" d'un ex-espion russe.
Selon Mme May, Londres a conclu qu'il était "très probable" que Moscou soit responsable de l'attaque.
Cette attaque qui a pris pour cible un ex-espion russe et sa fille le 4 mars à Londres, impliquait une toxine neurale militaire d'un type développé par la Russie.
Mme May a déclaré au Parlement que l'ambassadeur russe à Londres avait été convoqué pour expliquer s'il s'agissait d'une "action directe de l'Etat russe" ou du résultat d'une "perte de contrôle" de son stock de gaz nerveux.
Ces déclarations font suite à la découverte de Sergueï Skripal et sa fille Ioulia, retrouvés étendus sur un banc à Londres, dans un état critique mais stable.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a démenti lundi toute implication de la Russie dans cette "attaque à l'empoisonnement".
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a également rejeté les déclarations de Mme May sur les signes d'implication russe.
"C'est un cirque au Parlement britannique. La conclusion est évidente :c'est une nouvelle campagne médiatique et politique basée sur la provocation", a déclaré Mme Zakharova.