Dernière mise à jour à 09h35 le 22/03
L'armée israélienne a confirmé le 21 mars avoir effectué une frappe aérienne en Syrie en 2007, qui a détruit ce qu'on croyait être un réacteur nucléaire, levant le voile du secret sur l'une de ses opérations les plus audacieuses et mystérieuses jamais vues de mémoire récente.
Bien qu'Israël ait été largement considéré comme ayant été à l'origine de la frappe aérienne du 6 septembre 2007, il n'avait jamais commenté publiquement le sujet jusqu'à maintenant. Dans un long communiqué, l'armée a révélé que huit avions de chasse F-15 ont effectué des frappes aériennes ultra-secrètes contre l'installation dans la région de Deir el-Zour, à 450 kilomètres au nord-ouest de Damas, détruisant un site en développement depuis des années et qui devait entrer en service à la fin de cette année.
La participation d'Israël a été l'un de ses secrets les plus secrètement conservés, et on ne sait pas pour l'heure pourquoi l'Etat hébreu a décidé de le rendre public maintenant. Certains estiment que cela pourrait être interprété comme un avertissement à l'ennemi juré iranien, qui est actif en Syrie. Israël et la Syrie ont toujours été des ennemis acharnés : tout au long de la guerre civile de sept ans en Syrie, Israël a effectué plus de 100 frappes aériennes, dont la plupart auraient été dirigées contre des chargements d'armes présumés destinés au groupe militant du Hezbollah soutenu par l'Iran. L'Iran et le Hezbollah sont tous deux alliés du président syrien Bachar Assad.
Au moment de la frappe de 2007, la Syrie avait accusé Israël d'envahir son espace aérien, mais n'avait donné aucun autre détail sur la cible. Selon le briefing pré-mission, rendu public le 21 mars, l'opération ne devrait pas être attribuée à Israël afin de minimiser le potentiel d'une guerre totale. Le secret avait été ordonné jusqu'à nouvel ordre. Cette frappe rappelle une attaque israélienne contre un réacteur qui était en construction en Irak en 1981, et aurait plus tard empêché Saddam Hussein d'acquérir des armes de destruction massive qui auraient pu être utilisées dans la guerre du Golfe une décennie plus tard.
« Le message de l'attaque de 2007 sur le réacteur est qu'Israël ne tolèrera pas les constructions qui peuvent constituer une menace existentielle », a déclaré le chef de l'armée, le général Gadi Eisenkot, dans son communiqué. « C'était le message en 1981, c'est le message de 2007 et c'est le futur message à nos ennemis ». Du point de vue d'Israël, cette attaque fut un succès éclatant puisqu'elle a non seulement détruit le site, mais a empêché une nouvelle escalade et renforcé sa dissuasion dans la région. Le commandant en chef des forces aériennes, le général de division Amikam Norkin, a souligné que les troubles actuels en Syrie justifient davantage encore la frappe a posteriori, d'autant plus que le réacteur se trouvait dans une zone capturée plus tard par les militants de l'État islamique.
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