Dernière mise à jour à 08h32 le 28/08
Suite à l'entrée en vigueur de sanctions adoptées par les États-Unis à l'encontre de la Russie et motivées par l'empoisonnement d'un ex-espion russe au Royaume-Uni, l'ambassade russe aux États-Unis a condamné publiquement cette décision en déclarant que Moscou "résisterait" à "la pression brutale" de Washington.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l'ambassade a qualifié ces sanctions de "hostiles", "illégitimes" et "unilatérales".
"Ces décisions sont prises sans aucune tentative d'examiner les faits, en ignorant nos appels au dialogue, en l'absence de toute preuve de la prétendue culpabilité de la Russie" indique ce communiqué, accusant les médias américains de propager "des accusations absurdes" contre la Russie.
Les personnalités politiques des États-Unis "ont un désir malsain de démolir les bases fondamentales des relations bilatérales, sur lesquelles repose la sécurité mondiale", déclare le communiqué de l'ambassade russe, mettant en garde que "chaque nouvelle crise de la fièvre de sanctions rapproche les États-Unis du point de non-retour pour la résolution des questions internationales pressantes".
"Il s'avère que personne n'est à l'abri des pressions brutales de Washington. Tout le monde ne peut pas y résister. Mais la Russie en est capable", a déclaré cette ambassade.
L'ex-agent double russe Sergueï Skripal, âgé de 66 ans, et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients sur un banc devant un centre commercial de la ville de Salisbury au Royaume-Uni le 4 mars.
Le Royaume-Uni a affirmé que les deux personnes avaient été exposées à un agent neurotoxique et qu'il tenait la Russie pour responsable. La Russie a démenti toute implication.
Plus tôt dans le mois, le département d'État américain a annoncé que les États-Unis adopteraient de nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie à cause de cette affaire.
Lundi matin, le Registre fédéral (journal officiel des États-Unis) a indiqué dans un bulletin d'informations l'entrée en vigueur de ces sanctions américaines.
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