Dernière mise à jour à 08h58 le 18/09
La Russie et la Turquie sont convenues de créer d'ici le 15 octobre une zone démilitarisée entre l'opposition armée et les troupes gouvernementales dans la province syrienne d'Idlib, a annoncé lundi le président russe Vladimir Poutine.
Cette zone démilitarisée, qui fera 15 à 20 km de profondeur, sera mise en place le long de la ligne de contact entre l'opposition et les forces gouvernementales, a déclaré M. Poutine durant une conférence de presse conjointe, au terme d'un entretien avec son homologue turc Tayyip Recep Erdogan dans la ville russe de Sotchi.
Des patrouilles mobiles composées d'unités de l'armée turque et de la police militaire russe contrôleront la situation dans la zone démilitarisée, a précisé M. Poutine selon un communiqué de presse du Kremlin.
"La Russie et la Turquie ont réaffirmé leur détermination à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations en Syrie", a affirmé M. Poutine.
"Nous continuerons à travailler à la formation d'un comité constitutionnel comprenant des représentants du pouvoir syrien, des forces d'opposition et de la société civile", a-t-il dit.
Les territoires occupés par l'opposition syrienne doivent être démilitarisés, a déclaré M. Erdogan durant la conférence de presse, affirmant que l'opposition pourrait rester sur ses positions, mais que la Turquie et la Russie feraient tout ce qui est en leur pouvoir pour éliminer les groupes radicaux dans ces territoires.
Il n'y aura pas d'opération militaire contre l'opposition armée dans la province d'Idlib, et l'armée russe va sous peu se coordonner à cet effet avec les forces syriennes, a indiqué le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, après la rencontre entre MM. Poutine et Erdogan.
Les forces gouvernementales syriennes, soutenues par la Russie et l'Iran, se préparaient depuis plusieurs semaines à une grande offensive contre le dernier bastion rebelle de Syrie, dans la province d'Idlib. La Turquie et les Etats-Unis ont cependant à plusieurs reprises mis en garde contre une telle offensive.
Ankara et Washington rejettent en effet l'idée d'une offensive contre Idlib, affirmant qu'elle pourrait provoquer de lourdes pertes civiles, voire un désastre humanitaire.
L'appel du président turc à un cessez-le-feu à Idlib, une province qui borde la Turquie, avait cependant été rejeté par la Russie et l'Iran au cours d'un sommet tripartite organisé le 7 septembre à Téhéran.
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