Dernière mise à jour à 11h22 le 04/10
Une semaine après l'annonce en Espagne de sa candidature à la mairie de Barcelone, le député et ancien Premier ministre Manuel Valls, de retour en France fait ses adieux et explique les véritables raisons de son choix, très critiqué par ses anciens camarades de Gauche.
L'annonce de sa candidature à la mairie de Barcelone mardi dernier, qui sera bientôt suivie de sa démission à l'Assemblée nationale et au Conseil municipal d'Evry, a été diversement appréciée en France. Car si certains voient ce départ comme "un beau symbole européen", d'autres le qualifient de "trahison", notamment à l'endroit des électeurs de sa circonscription (Evry-Corbeil) qui l'ont élu député et Conseiller.
Manuel Valls multiplie alors depuis le weekend dernier, des interviews pour expliquer les véritables raisons de son départ et ainsi rassurer militants et sympathisants. "J'ai fais un choix très personnel : j'ai décidé de changer de vie, d'horizon. Je pars Je pars sans aucune amertume et sans aucun regret. Pour moi il n'y a pas de rupture, Barcelone c'est le même chemin, c'est défendre les mêmes valeurs", a dit M. Valls dimanche dernier au Journal Télévisé de France 2.
L'ancien Premier ministre français semble avoir tourné la page de la politique française en décidant de rester en Espagne même en cas d'échec. "Quoi qu'il arrive je reste à Barcelone. C'est un au revoir tendre, chaleureux aux français et je reviendrai régulièrement", a indiqué Manuel Valls tout en précisant que son combat à Barcelone sera le même qu'en France : "le combat contre le populisme et le nationalisme".
L'annonce du départ de M. Valls a été sévèrement critiquée par ses anciens camarades de Gauche. "ça aurait pu être un beau symbole européen s'il n'est pas parti de France avec le goudron et les plumes", a critiqué dimanche dernier le patron du PS, Olivier Faure, invité de l'émission Grand Rendez-Vous Cnews-Europe1-Les Echos. "Il voit bien qu'aujourd'hui, il n'a pas d'avenir avec La République en marche, qu'il est l'un des hommes politiques aujourd'hui les plus détestés dans ce pays, donc voyant que son avenir présidentiel est entravé, il a fait le choix de partir", a ajouté M. Faure.
Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a également été très critique à l'endroit de Manuel Valls. "Il s'en va, au revoir, c'est notre tour maintenant. Ce personnage a été désastreux dans tous ses aspects", a dit M. Mélenchon sur LCI après l'annonce de la candidature de M. Valls à la mairie de Barcelone. "C'est l'inventeur de la première loi contre l'immigration, il a longuement et lourdement dénaturé l'idéal socialiste dont il avait la charge en étant Premier ministre d'un gouvernement qui se disait socialiste", a-t-il ajouté.
Manuel Valls, défenseur d'une gauche social-libérale a fini par quitter le Parti socialiste en 2017, en pleine campagne présidentielle. Battu à la primaire socialiste par Benoît Hamon, un "frondeur" qui défendait une ligne beaucoup plus à gauche, l'ancien Premier ministre a décidé de soutenir à la présidentielle la candidature d'Emmanuel Macron, au détriment de celle de sa famille politique. Un acte fort qui signe la fin du long compagnonnage avec les socialistes.
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