Les forces soutenues par les États-Unis rassemblent 1 700 combattants pour lutter contre l'EI dans l'est de la Syrie

Les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis, ont rassemblé près de 1 700 combattanst au cours des 24 dernières heures dans le cadre de préparatifs pour une nouvelle vague d'assauts contre les positions de l'État islamique (EI) dans l'est de la Syrie, a rapporté vendredi un observateur de la guerre en Syrie.

Des renforts militaires importants ont été amenés par les FDS, sous commandement kurde, dans la région est de la province de Deir ez-Zor, alors que le groupe se prépare à lancer une seconde vague d'attaque pour déloger l'EI de sa dernière poche de résistance sur la rive est du fleuve Euphrate, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

Cet observateur de la guerre en Syrie, basé au Royaume-Uni a indiqué que la nouvelle offensive contre le dernier bastion de l'EI dans l'est de la Syrie pourrait débuter prochainement.

Des avions de guerre des États-Unis ont également frappé les villages sous contrôle de l'EI à l'est de l'Euphrate pour préparer le terrain pour un assaut terrestre.

La veille, l'observatoire, qui dit s'appuyer sur un réseau de militants sur le terrain, a rapporté que près de 105 personnes avaient été tuées au cours des sept derniers jours, lors des frappes aériennes menées par les États-Unis dans les régions contrôlées par l'EI.

Quatre-vingt femmes et enfants figureraient parmi les victimes de ces frappes incessantes, selon l'observatoire.

Les frappes aériennes contre le dernier bastion contrôlé par l'EI sur la rive est de l'Euphrate se sont intensifiées récemment car les milices kurdes soutenues par les États-Unis préparent une seconde vague d'attaques contre l'EI après l'échec d'un premier assaut le 10 septembre.

Samedi, le ministère syrien des Affaires étrangères a réitéré son appel à l'ONU à former "un mécanisme international indépendant" pour enquêter sur "les crimes de la coalition de Washington" et punir leurs auteurs.

Le gouvernement syrien remet en question depuis longtemps les intentions des opérations menées par les États-Unis dans cette région pétrolifère de la Syrie.