Dernière mise à jour à 08h19 le 29/05
L'Assemblée générale des Nations unies a adopté mardi une résolution faisant du 22 août la "Journée internationale de commémoration des victimes de violences basées sur la religion ou les convictions".
Au cours de la 85e séance plénière de la 73e session de l'Assemblée générale, l'assemblée a invité tous les Etats membres, les organisations de l'ONU, les autres organisations internationales et régionales et la société civile à célébrer chaque année cette nouvelle Journée internationale.
La résolution de l'Assemblée générale a déploré avec force les actes de violence commis contre des personnes en raison de leur religion ou de leurs convictions, ainsi que tout acte similaire dirigé contre leur domicile, leurs commerces, leurs biens, leurs écoles, leurs centres culturels ou leurs lieux de culte. Elle a en outre rappelé que toute attaque commise dans ou contre des lieux, sites ou sanctuaires religieux constituait une violation du droit international.
La résolution a réaffirmé sa condamnation sans équivoque du terrorisme et de l'extrémisme violent sous toutes leurs formes et dans toutes leurs manifestations, où que ce soit, par qui que ce soit et quels qu'en soient les motifs.
S'exprimant au nom des neuf pays qui ont initialement soutenu ce projet de résolution, le ministre polonais des Affaires étrangères Jacek Czaputowicz a souligné que le monde connaissait actuellement une augmentation sans précédent des violences contre les communautés religieuses et les personnes appartenant à des minorités religieuses.
Les récentes attaques commises contre des mosquées à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, puis contre des communautés chrétiennes au Sri Lanka, ont rappelé de manière tragique à la communauté internationale que la liberté de religion était un droit humain fondamental, et que la haine envers certains groupes religieux pouvait déboucher sur des tueries de masse, a-t-il ajouté.
M. Czaputowicz a espéré que la création de cette Journée internationale contribuerait à lutter contre les crimes haineux et les violences liées à la religion, et permettrait de renforcer le dialogue inter-religieux.