Dernière mise à jour à 08h45 le 11/06
La 108e session de la Conférence internationale du travail (CIT) s'est ouverte lundi au Palais des Nations à Genève en présence de délégués gouvernementaux, d'employeurs et de travailleurs.
Une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement, dont le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, sont attendus pour cette rencontre qui coïncide avec le centenaire de l'Organisation internationale du travail (OIT) et qui durera jusqu'au 21 juin.
Dans son allocution prononcée lors de la cérémonie d'ouverture, le directeur général de l'OIT, Guy Ryder, a souhaité que cette rencontre à Genève aide à trouver les voies et moyens pour aider le monde du travail à mieux relever les nouveaux défis.
L'avenir du travail "n'est pas préétabli. Nul ne le décidera à notre place", a fait remarquer M. Ryder.
Pour sa part, Alain Berset, chef du Département fédéral de l'intérieur de Suisse, a souligné l'importance de l'OIT "à l'ère du tout numérique" et de la mondialisation, appelant les membres à œuvrer en partenariat plutôt qu'à remettre en cause le libre-échange.
"Depuis cent ans, l'OIT n'a cessé de promouvoir les principes et droits fondamentaux du travail, s'engageant infatigablement en faveur de la justice sociale dans le monde. Au moment de sa création, à l'issue du premier conflit mondial, ce sont des considérations d'ordre sécuritaire, humanitaire, politique et économique qui ont guidé les fondateurs de l'OIT. Il fallait alors offrir des conditions de travail similaires et un traitement décent aux travailleurs des pays en concurrence sur les marchés", a indiqué M. Berset.
La Suisse "s'engage pour un multilatéralisme fort. Et l'OIT reste, 100 ans après sa fondation, l'un des cadres privilégiés dans lesquels ce multilatéralisme peut et doit être promu. Cela implique aussi une intensification des partenariats avec des entités non étatiques et des acteurs du secteur privé, ainsi qu'avec l'ensemble du système onusien", a-t-il ajouté.
Lors de cette session, les participants doivent discuter d'une série de questions liées au travail et adopter une déclaration sur l'avenir du travail face aux nouveaux défis.
Cette déclaration doit répondre aux questions posées par les nouvelles technologies, le changement climatique, la mondialisation et l'augmentation de la population, avait expliqué à la presse M. Ryder.
La CIT est l'organe décisionnel le plus élevé de l'OIT. Elle réunit chaque année les délégations tripartites (gouvernement, employeurs et travailleurs) des 187 pays et régions membres, ainsi que plusieurs observateurs envoyés par des acteurs internationaux.
La transparence nucléaire reste "hypocrite" sans la confiance mutuelle, selon un diplomate chinois
Le bureau du porte-parole des AE a ouvert un compte Weibo officiel
Tibet : une brigade d'artillerie procède à des manœuvres à tirs réels
La Chine sur la bonne voie pour maintenir sa croissance en 2019
Ce qu'il faut retenir du discours du président Xi Jinping...
La triple surprise de l'initiative « Une Ceinture, une Route » au monde
La Chine en tête dans la construction de l'énergie nucléaire
Le PM chinois arrive à Bruxelles pour la réunion des dirigeants Chine-UE
Ceux qui veulent nous rejoindre sur la messagerie WeChat, scannez le code QR ci-contre.
Xi Jinping exige de nouvelles avancées dans la montée en puissance de la région centrale de la Chine
Les accords commerciaux doivent équilibrés, égaux et mutuellement bénéfiques
Hausse de la consommation à Shanghai et Beijing lors des vacances de la fête du Travail
Le pôle technologique chinois Shenzhen va construire 7 000 stations de 5G