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Ouverture à Genève de la 108e session de la Conférence internationale du travail

Xinhua | 11.06.2019 08h28

La 108e session de la Conférence internationale du travail (CIT) s'est ouverte lundi au Palais des Nations à Genève en présence de délégués gouvernementaux, d'employeurs et de travailleurs.

Une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement, dont le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, sont attendus pour cette rencontre qui coïncide avec le centenaire de l'Organisation internationale du travail (OIT) et qui durera jusqu'au 21 juin.

Dans son allocution prononcée lors de la cérémonie d'ouverture, le directeur général de l'OIT, Guy Ryder, a souhaité que cette rencontre à Genève aide à trouver les voies et moyens pour aider le monde du travail à mieux relever les nouveaux défis.

L'avenir du travail "n'est pas préétabli. Nul ne le décidera à notre place", a fait remarquer M. Ryder.

Pour sa part, Alain Berset, chef du Département fédéral de l'intérieur de Suisse, a souligné l'importance de l'OIT "à l'ère du tout numérique" et de la mondialisation, appelant les membres à œuvrer en partenariat plutôt qu'à remettre en cause le libre-échange.

"Depuis cent ans, l'OIT n'a cessé de promouvoir les principes et droits fondamentaux du travail, s'engageant infatigablement en faveur de la justice sociale dans le monde. Au moment de sa création, à l'issue du premier conflit mondial, ce sont des considérations d'ordre sécuritaire, humanitaire, politique et économique qui ont guidé les fondateurs de l'OIT. Il fallait alors offrir des conditions de travail similaires et un traitement décent aux travailleurs des pays en concurrence sur les marchés", a indiqué M. Berset.

La Suisse "s'engage pour un multilatéralisme fort. Et l'OIT reste, 100 ans après sa fondation, l'un des cadres privilégiés dans lesquels ce multilatéralisme peut et doit être promu. Cela implique aussi une intensification des partenariats avec des entités non étatiques et des acteurs du secteur privé, ainsi qu'avec l'ensemble du système onusien", a-t-il ajouté.

Lors de cette session, les participants doivent discuter d'une série de questions liées au travail et adopter une déclaration sur l'avenir du travail face aux nouveaux défis.

Cette déclaration doit répondre aux questions posées par les nouvelles technologies, le changement climatique, la mondialisation et l'augmentation de la population, avait expliqué à la presse M. Ryder.

La CIT est l'organe décisionnel le plus élevé de l'OIT. Elle réunit chaque année les délégations tripartites (gouvernement, employeurs et travailleurs) des 187 pays et régions membres, ainsi que plusieurs observateurs envoyés par des acteurs internationaux.

(Rédacteurs :Xiao Xiao, Yishuang Liu)
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