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Le traitement de l'épilepsie est rarement disponible dans les pays à revenu faible

Xinhua | 21.06.2019 08h30

Dans les pays à faible revenu, les trois quarts des personnes épileptiques n'obtiennent pas le traitement dont elles ont besoin, ce qui augmente le risque de décès prématuré et condamne nombre d'entre elles à souffrir de stigmatisation, selon un rapport publié par l'Organisation mondiale de la santé et deux de ses partenaires jeudi.

Le rapport intitulé "Agir contre l'épilepsie: un impératif de santé publique" est publié par l'OMS et deux grandes organisations non gouvernementales actives dans la lutte contre l'épilepsie, la Ligue internationale contre l'épilepsie (ILAE) et le Bureau international de l'épilepsie (IBE).

Le risque de décès prématuré est jusqu'à trois fois plus élevé chez les personnes épileptiques que dans la population générale. La mortalité prématurée dans cette population est, en outre, nettement supérieure dans les pays à revenu faible ou intermédiaire par rapport aux pays à revenu élevé, selon le rapport.

L'épilepsie est l'une des maladies neurologiques les plus courantes, qui touche environ 50 millions de personnes dans le monde, toutes classes d'âge confondues. Les causes de l'épilepsie incluent les traumatismes périnatals, les traumatismes cérébraux, les infections cérébrales (comme la méningite ou l'encéphalite) et les accidents vasculaires cérébraux (AVC).

"Les lacunes en matière de traitement de l'épilepsie sont inacceptables: nous savons que 70% des personnes qui en sont atteintes pourraient vivre sans convulsions si elles avaient accès à des médicaments qui ne coûtent que cinq dollars américains par an et peuvent être fournis dans le cadre des systèmes de santé primaire", a déclaré Tarun Dua, une responsable du Département Santé mentale et abus de substances psychoactives de l'OMS.

"Nous savons comment réduire les lacunes en matière de traitement de l'épilepsie. Il faut maintenant accélérer la mise en place des mesures requises pour faire avancer les choses", a souligné de son côté le Dr Samuel Wiebe, président de la Ligue internationale contre l'épilepsie, ajoutant : "Les grandes priorités sont notamment d'assurer un accès ininterrompu aux médicaments antiépileptiques et de former les non-spécialistes qui travaillent dans les centres de santé primaires".

(Rédacteurs :Xiao Xiao, Yishuang Liu)
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