Dernière mise à jour à 09h35 le 11/07
Mercredi, la chancelière allemande Angela Merkel a de nouveau été publiquement victime d'une crise de tremblements alors qu'elle recevait le Premier ministre finlandais Antti Rinne.
Bien qu'il s'agisse de sa troisième crise de tremblements en trois semaines, la chancelière allemande a déclaré qu'elle se portait bien, et a assuré aux journalistes qu'ils ne devaient "pas s'inquiéter".
Elle a balayé les doutes portant sur sa capacité à poursuivre son travail à la tête du gouvernement allemand, soulignant qu'elle était "fermement convaincue d'être tout à fait capable d'assurer (ses) fonctions".
La porte-parole adjointe du gouvernement allemand, Ulrike Demmer, a nié que Mme Merkel ait des problèmes de santé, et a répété à plusieurs reprises lors d'une conférence de presse que la chancelière "allait bien".
Selon des sources au sein du gouvernement allemand, les tremblements de Mme Merkel seraient d'origine psychologique. La chancelière allemande a elle-même justifié la crise de mercredi en affirmant qu'elle subissait encore le "contrecoup" de sa première crise, il y a environ trois semaines.
"Ce n'est manifestement pas encore terminé, mais des progrès ont été accomplis", a déclaré Mme Merkel, qui a imputé son premier épisode de tremblements - survenu au cours d'une rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en visite en Allemagne - à la chaleur et à la déshydratation.
Neuf jours plus tard, Mme Merkel a subi une nouvelle crise lors de la cérémonie de prise de fonctions de la nouvelle ministre allemande de la Justice, Christine Lambrecht, au château de Bellevue.
Après les deux premières crises, la chancelière allemande a déclaré fin juin à la presse en marge du sommet du G20, au Japon, qu'elle se portait bien. "Je suis convaincue que cette réaction passera comme elle est venue", a-t-elle affirmé.
"Je n'ai rien de spécial à signaler. Je vais bien", a indiqué Mme Merkel après avoir été interrogée sur ces tremblements.