Dernière mise à jour à 11h00 le 11/09
Le ministre japonais de l'Environnement, Yoshiaki Harada, a indiqué mardi que le rejet dans l'océan Pacifique des eaux usées contaminées par du tritium radioactif de la centrale nucléaire Daiichi de Fukushima, gravement endommagée en 2011, pourrait être la seule option pour faire face à l'accumulation d'eau contaminée dans l'installation.
Lors d'un point de presse, M. Harada a prétendu qu'il n'existait apparemment aucune option autre que de rejeter l'eau radioactive dans la mer pour la diluer.
"Bien que je ne sois pas le ministre responsable, je pense qu'il n'y a pas d'autre choix que de rejeter l'eau dans l'océan et la diluer", a-t-il expliqué.
Les résidents locaux et la communauté internationale ont exprimé leur inquiétude face à cette éventuelle décision, bien que l'Agence japonaise de réglementation nucléaire a affirmé qu'il est scientifiquement acceptable de rejeter de l'eau radioactive en mer pour la diluer, si le niveau de rayonnement est inférieur aux normes environnementales.
TEPCO (Tokyo Electric Power Company Holdings), l'exploitant de la centrale de Fukushima sinistrée, a averti que d'ici l'été 2022, les réservoirs stockant l'eau contaminée seront pleins.
M. Harada a toutefois noté qu'aucune décision ne serait prise à la légère en raison de la gravité de la situation et que le gouvernement devrait d'abord expliquer les mesures de sécurité et le raisonnement scientifique aux Japonais ainsi qu'aux citoyens étrangers concernés.