Deux membres des forces de sécurité tués et plusieurs cachettes de l'EI détruites en Irak

Deux membres des forces de sécurité irakiennes ont été tués lundi au cours de deux incidents distincts dans la province de Diyala, dans l'est de l'Irak, tandis que les forces irakiennes ont détruit plusieurs cachettes et véhicules appartenant à l'Etat islamique (EI) dans la province occidentale d'Anbar.

A Diyala, un démineur de la police irakienne a été tué alors qu'il tentait de désamorcer une bombe placée en bord de route dans une zone proche d'al-Abbara, au nord-est de Bakouba, le chef-lieu de la province, à environ 65 km au nord-est de Bagdad, a confié à Xinhua Alaa al-Tamimi, du commandement de la police provinciale.

Un membre du groupe paramilitaire Hached al-Chaabi a également été tué par une bombe posée en bord de route dans le village d'al-Aseywid, à environ 45 km au nord-est de Bakouba, a-t-il encore indiqué, ajoutant que la bombe avait apparemment été posée par des activistes de l'EI.

Après avoir été prévenues par les services de renseignement, les forces de sécurité ont également lancé plusieurs opérations de recherche dans diverses zones de Diyala, ce qui leur a permis de détruire une cachette et une base médicale de l'EI, et de saisir deux caches d'armes et de munitions, a indiqué M. al-Tamimi.

A Anbar, une unité militaire du Commandement des opérations d'al-Jazira a lancé une opération anti-EI au nord du lac Haditha, à quelque 160 km à l'ouest de Ramadi, le chef-lieu de la province. L'opération a permis de détruire deux véhicules de l'EI et de saisir des armes et des munitions, a déclaré à Xinhua Qassim al-Mohammedi, chef du Commandement des opérations d'al-Jazira.

La situation en matière de sécurité en Irak s'est considérablement améliorée après que les forces de sécurité irakiennes ont vaincu les militants extrémistes de l'EI dans tout le pays à la fin de l'année 2017.

Néanmoins, les derniers restes des forces de l'EI se sont depuis lors fondus dans les zones urbaines ou réfugiés dans des zones désertiques ou accidentées, depuis lesquelles ils lancent de fréquentes attaques de guérilla contre les forces de sécurité et les civils.