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La Syrie demande aux États-Unis et à la Turquie de retirer leurs forces du nord du pays

Xinhua | 29.09.2019 11h14

Les États-Unis et la Turquie, qui maintiennent une présence militaire illégale dans le nord de la Syrie en violation du droit international et de la Charte des Nations unies, doivent se retirer du pays, a demandé samedi Walid Al-Moualem, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et des Expatriés de la République arabe syrienne.

S'exprimant lors du débat général de la 74e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, M. Al-Moualem a déclaré : "Ils (les États-Unis et la Turquie) se sont montrés si arrogants qu'ils sont allés jusqu'à mener des discussions et parvenir à des accords sur la création d'une soi-disant 'zone de sécurité' à l'intérieur même de la Syrie, comme s'ils prévoyaient d'établir cette zone sur le sol américain ou turc !".

"Toutes les forces étrangères opérant sur notre territoire sans notre autorisation sont des forces d'occupation et doivent se retirer immédiatement", a dit le responsable syrien, ajoutant que "s'ils refusent, nous avons le droit de prendre toutes les contre-mesures autorisées par le droit international".

"Les perspectives de la guerre dépassent de loin celles de la paix. Le sort d'une économie mondiale équilibrée est devenu incertain. Les violations des conventions et traités internationaux sont devenues la norme, tandis que l'utilisation débridée de mesures illégales sous couvert du droit international, telles que soutenir le terrorisme et imposer un embargo économique, est devenue incontrôlable", a poursuivi M. Al-Moualem.

Le terrorisme demeure l'une des principales menaces à la paix et à la sécurité internationales et un danger pour tous sans exception, malgré les extraordinaires résultats obtenus par la Syrie grâce aux sacrifices et à l'héroïsme de l'armée arabe syrienne et au soutien de nos alliés et amis, a-t-il affirmé.

"Nous pensons qu'il n'est possible de parvenir à la sécurité et la stabilité dans le Golfe que par la coopération et le dialogue entre les pays de cette région, sans aucune ingérence extérieure susceptible d'accroître l'escalade dans la région et d'aller à l'encontre des intérêts de la population du Golfe", a conclu le ministre.

(Rédacteurs :Xiao Xiao, Yishuang Liu)
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