Dernière mise à jour à 09h12 le 08/10
Le président des États-Unis, Donald Trump, a défendu lundi sa décision de retirer les troupes américaines du nord de la Syrie, déclarant qu'il était temps de sortir de ces "guerres interminables".
Dans un communiqué publié dimanche soir, la Maison Blanche a déclaré que l'armée des États-Unis "ne soutiendra pas et ne sera pas impliquée dans" une opération militaire envisagée par la Turquie dans le nord de la Syrie, et que les forces américaines "ne seront plus à proximité immédiate".
Donald Trump a défendu sa décision lundi dans une série de messages sur Twitter. "Nous sommes restés et nous avons été de plus en plus profondément dans le combat sans objectif en vue", a-t-il dit, ajoutant "il est temps pour nous de sortir de ces guerres interminables ridicules, dont beaucoup sont des guerres tribales, et de ramener nos soldats à la maison".
Des responsables au sein de l'administration Trump ont rapporté de manière anonyme que 100 à 150 membres du personnel militaire américain déployé dans cette zone seraient retirés avant une opération turque, mais qu'ils ne se retireraient pas complètement de la Syrie, a rapporté dimanche soir le New York Times.
M. Trump a également écarté la question du sort des Kurdes syriens, alliés des États-Unis dans la lutte contre l'État islamique (EI). Dans son message sur Twitter, il a déclaré que "les Kurdes ont combattu à nos côtés, mais ils ont reçu des montants énormes d'argent et de matériel pour le faire", laissant dans l'incertitude les Kurdes syriens confrontés à l'offensive d'Ankara, qui les considère depuis longtemps comme des terroristes.
"Nous combattrons là où cela est à notre avantage, et nous ne combattrons que pour gagner", a-t-il souligné.
Le président des États-Unis a également reproché à ses alliés européens leur refus de rapatrier en Europe les combattants de l'EI capturés. Selon ce communiqué de la Maison Blanche, la Turquie sera "responsable" de tous les combattants de l'EI capturés dans la région au cours des deux dernières années.
Cette décision de M. Trump a suscité des critiques de législateurs des deux partis.
Dans un message ultérieur, le président a semblé corriger sa position exprimée sur les opérations turques. "Si la Turquie fait quoi que ce soit que je considère, dans ma grande et inégalable sagesse, comme inacceptable, je détruirai totalement et annihilerait l'économie turque", a déclaré M. Trump, sans fournir davantage d'informations.
Le 7 août, des responsables turcs et américains ont convenu d'établir une zone de sécurité et de développer un "corridor de paix" dans le nord de la Syrie destiné à répondre aux inquiétudes de sécurité d'Ankara à l'égard de la faction kurde qui contrôle ce territoire.
Toutefois, Ankara a exprimé son mécontentement à l'égard des retards dans le retrait des Unités de protection du peuple (YPG) qu'il considère comme une branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), mouvement interdit en Turquie, tandis que les États-Unis continuent d'apporter un soutien armé aux combattants kurdes. La Turquie souhaite également établir des bases militaires dans la zone de sécurité envisagée.
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