Le Liban affirme n'avoir aucune responsabilité dans l'évasion de Carlos Ghosn

Le ministre d'Etat pour les Affaires de la Présidence libanaise, Salim Jreissati, a déclaré vendredi que le Liban tenait à maintenir des liens étroits avec le Japon et qu'il n'avait rien à voir avec l'évasion de l'ancien patron de Nissan, Carlos Ghosn, qui s'est réfugié à Beyrouth.

Les remarques de M. Jreissati ont été faites à l'occasion de sa rencontre avec l'ambassadeur du Japon au Liban, Takeshi Okubo, pour discuter des derniers développements concernant Carlos Ghosn, a rapporté l'Agence nationale de l'information libanaise.

Les deux responsables sont convenus de se tenir au courant des suites de cette affaire.

Carlos Ghosn est arrivé lundi à Beyrouth, la capitale du Liban, après avoir fui le Japon où il faisait l'objet d'accusations de nature financière.

Le parquet libanais a reçu jeudi une notice rouge de la part d'Interpol lui demandant d'arrêter Carlos Ghosn.

Parallèlement, le ministre libanais de la Justice, Albert Serhan, a déclaré que Carlos Ghosn serait poursuivi conformément aux lois libanaises en l'absence de tout traité d'extradition entre le Liban et le Japon.