Dernière mise à jour à 09h46 le 03/03
Le vice-ministre japonais de la Justice, Hiroyuki Yoshiie, a déclaré lundi à Beyrouth que l'ex-PDF de Nissan, Carlos Ghosn, devait être jugé au Japon.
"Nous avons dit au gouvernement libanais qu'il était naturel que M. Ghosn soit jugé au Japon", a déclaré le responsable japonais lors d'une conférence de presse à Beyrouth.
M. Yoshiie a ajouté qu'il était convenu avec les autorités libanaises de coopérer sur cette question, sans préciser le rôle du Liban à cet égard.
M. Yoshiie a rencontré plus tôt dans la journée la ministre libanaise de la Justice, Marie-Claude Najm, ainsi que le ministre des Affaires étrangères, Nassif Hitti.
Il a également rencontré le président libanais Michel Aoun tout en exprimant la volonté de son pays de renforcer les liens avec le Liban et de coopérer sur l'affaire Ghosn.
De son côté, le président Aoun a précisé qu'il n'existait aucun traité d'extradition entre le Liban et le Japon, et que le Liban avait contacté les autorités japonaises pour discuter du cas de M. Ghosn à son arrestation, mais sans recevoir de retour de la partie japonaise.
Le président libanais a fait relarquer que M. Ghosn était entré au Liban "légalement" au moyen d'un passeport français et d'une carte d'identité libanaise.