Bruxelles prolongera l'interdiction des voyages non essentiels vers l'UE jusqu'à la mi-mai

Alors que certains pays européens prévoient d'assouplir leurs restrictions destinées à lutter contre la pandémie du coronavirus, l'Union européenne (UE) a proposé mercredi de prolonger la restriction des déplacements non essentiels vers l'UE.

La Commission européenne a déclaré dans un communiqué qu'elle invitait les pays membres de l'espace Schengen et les pays associés à l'espace Schengen à prolonger la restriction temporaire mise en place sur les voyages non essentiels vers l'UE jusqu'au 15 mai.

Cette restriction actuellement en place pour 30 jours a été mise en place à la mi-mars lorsque le bloc s'est réuni en sommet par vidéoconférence des chefs d'État le 17 mars, quatre jours après que l'Organisation mondiale de la santé a identifié l'Europe comme l'épicentre de la pandémie.

L'Europe a enregistré depuis une augmentation rapide de son nombre de contaminations. Un grand nombre de pays membres de l'UE ont déclaré l'état d'urgence et décrété des mesures de distanciation sociale, ce qui a contribué à rabaisser la courbe de propagation de la maladie dans des pays fortement touchés comme l'Italie et l'Espagne.

L'expérience des pays exposés à la pandémie "montre que les mesures appliquées pour lutter contre la propagation du virus doivent durer plus de 30 jours pour être efficaces", observe ce communiqué.

"Si nous pouvons observer de premiers résultats encourageants, mais il est nécessaire de prolonger la restriction des déplacements afin de continuer à réduire les risques de poursuite de la propagation de la maladie. Nous sommes occupés à sécuriser notre maison et nous ne devons pas encore laisser la porte s'ouvrir", a déclaré Margaritis Schinas, vice-président de la Commission européenne chargé de la promotion du mode de vie européen.