Dernière mise à jour à 14h04 le 07/05
Les Nations Unies travaillent avec les autorités nationales et locales au Brésil et en Equateur pour endiguer la propagation du COVID-19 parmi les peuples autochtones, en particulier en Amazonie et dans d'autres régions, a déclaré mercredi un porte-parole des Nations Unies.
Au Brésil, selon les chiffres officiels, 139 cas confirmés et huit décès ont été enregistrés parmi les peuples autochtones, a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres.
Les derniers chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont fait état mercredi de 107.780 cas de COVID-19 et de 7.321 décès au Brésil ; et en Equateur, de 31.881 cas et de 1.569 décès.
L'Organisation panaméricaine de la santé (OPS), le bureau régional de l'OMS pour les Amériques, soutient le plan du Brésil visant à infléchir la propagation du virus, notamment en renforçant la surveillance des syndromes respiratoires et grippaux graves, en formant des équipes de santé et en menant des actions de sensibilisation dans plusieurs langues, a déclaré M. Dujarric.
En collaboration avec le ministère brésilien de la Santé, l'OPS surveille les cas de contamination par le virus parmi les populations autochtones et soutient la campagne de vaccination contre la grippe.
Au Brésil également, l'ONU Femmes surveille l'impact de la pandémie sur les femmes autochtones. Elle travaille à leur inclusion dans le processus décisionnel lié à la pandémie, ainsi qu'à la garantie de soins de santé adéquats, a déclaré le porte-parole.
L'ONU Femmes se concentre sur les femmes enceintes et la prévention de la violence sexiste, selon la porte-parole.
En Equateur, l'équipe des Nations Unies a acheté du chlore pour le traitement de l'eau et la désinfection des installations sanitaires, et l'organisation mondiale soutient une campagne radio en espagnol et en kichwa visant à informer les communautés autochtones, a ajouté M. Dujarric.