Dernière mise à jour à 11h14 le 30/06
Après une rencontre avec le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel a déclaré lundi que l'Allemagne serait le fer de lance des efforts visant à assurer une reprise économique efficace de l'Union européenne (UE) après la pandémie de COVID-19.
"Nous allons travailler ensemble, et nous ferons en sorte que l'Europe soit en mesure de faire face à cette crise", a indiqué Mme Merkel après un entretien avec M. Macron dans la maison d'hôtes du gouvernement allemand à Meseberg, au nord de Berlin. Il s'agissait de la première rencontre en face à face organisée entre la chancelière et un chef d'Etat étranger depuis l'épidémie de coronavirus.
"Je suis heureuse que nous soyons d'accord sur les défis que nous souhaitons relever ensemble", a ajouté Mme Merkel, soulignant que les attentes étaient "élevées" dans ce domaine - notamment parce que l'Allemagne assumera la présidence tournante de l'UE à partir du 1er juillet - mais que Berlin et Paris sauraient se montrer à la hauteur, et investiraient dans l'avenir pour relever les défis de l'ère post-pandémie.
"Il est important pour moi que le débat débouche sur la mise en place d'un mécanisme solide", a également déclaré la chancelière allemande.
Elle a souligné que des changements seraient sans doute apportés au projet de fonds de relance proposé par la Commission européenne, mais que ce fonds devait néanmoins "rester un fonds d'aide, capable d'aider des pays qui risqueraient autrement d'être plus gravement touchés par la crise".
M. Macron a quant à lui souligné que ce fonds devrait être efficace, et a défendu le montant actuellement proposé, soulignant que la France et l'Allemagne s'engageaient conjointement à mettre en place ce fonds de relance de 500 milliards d'euros.
La France et l'Allemagne soutiennent en effet une proposition de la Commission européenne visant à créer un fonds de relance composé d'une part de 500 milliards d'euros de transferts budgétaires, et d'autres part de 250 milliards d'euros de prêts.
L'Autriche, le Danemark, les Pays-Bas et la Suède s'opposent à cette idée, rejetant notamment toute mise en commun des dettes des Etats membres.
M. Macron a averti ces quatre pays, surnommés les "quatre économes", qu'ils agissaient contre leur propre intérêt. Ils "auraient beaucoup à gagner - plus que les autres - à participer à un espace commun de prospérité et d'échange", a-t-il expliqué.
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