Dernière mise à jour à 10h13 le 08/09
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré lundi qu'il souhaitait qu'un accord commercial post-Brexit soit convenu avec l'Union européenne (UE) avant la date butoir du 15 octobre, et a averti que dans le cas contraire, Londres pourrait mettre un terme à son adhésion à l'UE sans accord de sortie.
Le négociateur en chef du Brexit pour l'UE, Michel Barnier, doit entamer mardi à Londres les négociations avec David Frost, négociateur en chef du Brexit pour le gouvernement britannique.
Etant donné que Bruxelles affirme également qu'un accord doit être conclu en octobre pour permettre sa ratification par les 27 Etats membres de l'UE avant la fin de l'année, le temps est compté pour les deux parties.
La "bataille des mots du Brexit" a fait la une de la presse nationale britannique. Les quotidiens The Times et The Daily Express ont mis en avant le message de M. Johnson selon lequel une sortie sans accord pourrait être bénéfique au Royaume-Uni.
"Il nous faut un accord avec nos amis européens d'ici le Conseil européen du 15 octobre si nous voulons qu'il puisse entrer en vigueur avant la fin de l'année (...) Si nous ne parvenons pas à un accord d'ici là, alors que je pense qu'il n'y aura pas d'accord de libre-échange entre nous", a fait savoir M. Johnson dans un communiqué de Downing Street.
Le Royaume-Uni disposerait alors d'un arrangement commercial avec l'UE similaire à celui de l'Australie, a-t-il ajouté.
La confirmation que le gouvernement Johnson publiera mercredi les détails d'un projet de loi révisé qui aura des répercussions sur les arrangements commerciaux et frontaliers entre l'Irlande du Nord et l'Irlande voisine a éclipsé le huitième cycle de négociations entre le Royaume-Uni et l'UE.
Downing Street a décrit le projet de loi proposé comme un accord de confirmation si les négociations commerciales avec l'UE n'aboutissaient pas.
Lors d'un point de presse pour les journalistes politiques ce lundi, Downing Street a déclaré que cette démarche avait pour but de clarifier l'accord de sortie de l'UE signé en janvier dernier par M. Johnson.
Le gouvernement affirme, selon le journal The Guardian, que ce projet de loi ne vise pas à annuler l'accord mais que de nouvelles propositions iraient au-delà de ce qui a été défini dans le protocole de l'Irlande du Nord.
Par ailleurs, cette démarche a été largement critiquée par Dublin, le gouvernement écossais et le Parti travailliste d'opposition, ont rapporté les médias locaux.
Le Royaume-Uni a mis fin à son adhésion à l'UE le 31 janvier mais respecte toujours les règlements européens dans le cadre d'un accord de transition qui expirera le 31 décembre. Si aucun accord n'est conclu, le Royaume-Uni et l'UE reprendront leurs activités commerciales selon les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
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