La saisie du pétrolier sud-coréen Hankuk Chemi est une procédure "normale" liée à une "question technique", affirme l'Iran

L'Iran a déclaré lundi que la saisie un peu plus tôt dans la journée d'un pétrolier sud-coréen par le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (GRI) iranien était une procédure "normale" liée à une simple "question technique".

"Comme d'autres pays, l'Iran est sensible à de telles violations - notamment en cas de pollution du milieu marin - et les gère de manière conforme à la loi", a indiqué aux journalistes Saeed Khatibzadeh, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, cité par l'agence de presse officielle IRNA.

Selon un rapport préliminaire publié par des responsables locaux, la saisie du navire "Hankuk Chemi" serait liée à un "problème technique complexe", et n'aurait rien d'extraordinaire en soi, a déclaré M. Khatibzadeh.

Dans la soirée, Massoud Polmeh, secrétaire de l'Association du transport maritime d'Iran, a indiqué que le Hankuk Chemi s'était rendu coupable de "violations répétées des lois environnementales", et devrait en conséquence payer une compensation pour les dommages causés à l'environnement, selon le site officiel de l'Organisation portuaire et maritime d'Iran (PMO).

Ismail Makizadeh, directeur adjoint des Affaires maritimes au sein de la PMO dans la province d'Hormozgan, a quant à lui déclaré à IRNA que le Hankuk Chemi avait été saisi par les GRI à 17,7 km de l'île iranienne de la Grande Tunb pour des faits présumés de pollution maritime.

Une patrouille navale des GRI a remarqué les agissements du navire et a émis un avertissement, mais le navire a continué son chemin sans tenir compte de cette mise en garde, a affirmé M. Makizadeh.

Le pétrolier a en conséquence été confisqué sur ordre des autorités judiciaires de la province, puis dirigé vers le port de Bandar Abbas pour permettre à l'enquête et aux procédures judiciaires requises de suivre leur cours, a-t-il précisé.