Dernière mise à jour à 08h55 le 22/02
Environ un an après le premier décès connu causé par le coronavirus aux Etats-Unis, c'est un terrible bilan qui s'annonce, avec près d'un demi-million de victimes à travers le pays, ce qui signifie que plus d'Américains ont péri du COVID-19 que sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale, de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre du Vietnam combinés, a rapporté dimanche le New York Times.
"Ce jalon symbolique survient en un moment plein d'espoir : le nombre de nouveaux cas est en forte baisse, le rythme des décès ralentit, et les vaccins continuent à être inoculés avec régularité. Mais il subsiste des inquiétudes quant aux variantes émergentes du virus, et il faudra peut-être encore des mois avant que la pandémie ne soit contenue", a indiqué le journal.
"Chaque décès a laissé un nombre immense de personnes endeuillées - une véritable vague de deuils, qui a balayé les bourgades et les villes américaines. A travers toute l'Amérique, chaque mort a laissé derrière lui un vide au sein des communautés locales : un tabouret de bar où un habitué s'asseyait jadis, un côté du lit où plus personne ne dort, une cuisine où plus personne ne s'affaire. Les vivants se retrouvent au milieu de lieux vides, autrefois occupées par un conjoint, un parent, un voisin, un ami - les près de 500.000 morts du coronavirus", a décrit le journal.
Le virus a atteint tous les coins de l'Amérique, dévastant les villes densément peuplées aussi bien que les comtés ruraux. A ce jour, environ un Américain sur 670 est ainsi décédé du COVID-19, selon le journal.
Dimanche matin, le Centre pour la science et l'ingénierie des systèmes de l'université Johns-Hopkins a fait état de 497.670 décès aux Etats-Unis, le chiffre le plus élevé au monde.