Dernière mise à jour à 08h42 le 22/04
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a appelé mercredi à davantage d'efforts pour transformer les relations de l'humanité avec la nature et mieux protéger les océans.
"Nous devons transformer notre relation avec la nature. Cela inclut notre relation avec l'océan, qui est l'un des systèmes de survie de notre planète", a déclaré M. Guterres dans un message vidéo accompagnant la publication du deuxième Rapport d'évaluation mondiale des océans.
"Les pressions exercées par de nombreuses activités humaines continuent à dégrader l'océan et à détruire de nombreux habitats essentiels - comme les mangroves et les récifs coralliens - entravant leur capacité à faire face aux effets du changement climatique", a indiqué le secrétaire général, soulignant que les conclusions du rapport étaient "alarmantes".
Il a également attiré l'attention sur la surpêche, le réchauffement des océans et l'acidification de l'eau, des phénomènes qui "détruisent la biodiversité", ainsi que sur l'élévation du niveau de la mer, qui menace gravement les côtes.
"Le nombre de zones mortes dans l'océan est passé de plus de 400 dans le monde en 2008 à environ 700 en 2019", a poursuivi le secrétaire général, ajoutant que 90 % des mangroves et des marais et 31 % des espèces d'oiseaux de mer étaient "menacés d'extinction".
"Les experts attribuent cette situation à notre échec collectif à mettre en place une gestion durable et intégrée des côtes et de l'océan", a-t-il ajouté.
M. Guterres a exhorté toutes les parties prenantes à tenir compte de cet avertissement, notant qu'acquérir une "meilleure compréhension de l'océan" était essentiel pour l'avenir.
"Ensemble, nous pouvons favoriser une reprise verte - mais aussi une reprise bleue - après la pandémie de COVID-19, et garantir la mise en place d'une relation résiliente et durable avec l'océan", a-t-il conclu.